Le 26 Octobre,
Lumbini...10 heures de bus. Et un paysage si différent. Les montagnes se sont effacées, pour laisser place à des terres infinies, faites de rizières et de champs. J'aime beaucoup ce paysage, tout comme la température de l'air d'ailleurs...C'est un peu comme en Touraine, l'horizon se dessine par cette ligne parfaite, ce qui laisse au soleil couchant, la possibilité de rayonner jusqu'au dernier moment.
Tout autour de moi, je sens l'influence indienne qui n'est qu'à quelques kilomètres d'ici, il n'y a qu'à voir le visage des habitants, et les couleurs de leurs habits.
J'ai repris des forces à Pokhara, je me suis reposée, et mon corps s'est remis de son périple sportif. L'hôtel n'est pas génial, mais c'est maintenant qu'un détail. Dans ma chambre, de nombreux jekko sur les murs. Je les vois circuler, se cacher, se jeter sur le moindre petit moustique qui rôde. Je les sens plus flipper par ma présence que l'inverse. Bien dodus, je me dis qu'il y a pas mal de choses à manger pour eux, ici. Je trouve cela rassurant et bien plus efficace et écologique qu'un anti-moustiques.
Dès mon arrivée à Lumbini, nous avons pris un tuc tuc pour arriver jusqu'à l'hôtel. Je connaissais les tuc tuc péruviens, mais j'avoue que le tuc tuc népalais n'est pas mal non plus (en dehors de la poussière omniprésente).
Demain, je vais à la rencontre de Bouddha, de son histoire. C'est un lieu mythique pour moi, car j'ai vu beaucoup de photos et d'images sur ce lieu. Je sais qu'il existe une émotion particulière lorsque nous rentrons dans ces images sur lesquelles nous rêvons. Quand le rêve devient réalité, c'est à ce moment là que l'image entre nous (ça me fait ça à chaque fois). Je compare cette sensation à la découverte du Machu Picchu en 2017. C'est le genre de lieu qui laisse une empreinte...
Le marchand de sommeil arrive, et je n'hésite pas à embarquer.
Belle nuit.