ArboleSens
"Sur les chemins de l'Être" Itinérance d'un voyage intérieur

Immersion en terre inconnue


Samedi 1er Octobre, 

          A 10 000 mètres d'altitude, je me souviendrai longtemps de la beauté du ciel cette nuit là. La lune était là, au dessus de Dubaï. Quel émerveillement lorsque la terre devient le reflet étoilé de notre galaxie. L'énergie céleste et terrestre se mélangent, donnant l'impression que je plane à l'intérieur d'un bain d'étoiles. 

          Durant mon transit à l'aéroport de Dubaï, je fais la connaissance de Georges, guide de hautes montagnes à Chamonix. Il est accompagné de 4 amis, pour lesquels il a organisé un trek au Manaslu. Il me parle avec passion de ces ascensions. Là-haut, il est chez lui. Depuis plusieurs années, il organise des treks sur les plus beaux sommets du monde.  Il semble reconnu dans le métier. Malgré son âge, George savoure la vie, et avec elle, cette "nature" parfois hostile. Le regard  vif et assuré, il me confirme qu'en cas de problème durant mon séjour, il restera joignable et disposé à m'aider. Je prends note, même si mon esprit est léger et rassuré à cet instant. 

Grâce à lui, je gagne du temps pour circuler dans les couloirs de l'aéroport de Dubaï.

                Survoler le Népal est une bénédiction. La magie opère. Au-dessus de cette mer blanche, cotonneuse, je distingue les pointes des plus hauts sommets de la chaîne himalayenne. C'est merveilleux. La blancheur de ces pointes majestueuses,  se mêle au bleu du ciel, illuminée par le soleil levant. On aurait dit des icebergs.

"Annapurnas" dit Georges, en montrant du doigt le second pic que je distingue. Une véritable contemplation commence!

                Ces instants de magie, uniques, précèdent une arrivée frénétique. Le rythme s'accélère : passage au service de l'immigration, empreintes digitales, justif en tout genre, visa....et surtout s'assurer de récupérer mes  bagages qui m'attendent je ne sais où. Mon anglais me fait défaut, et ne facilite pas les passages dans ses différents sas. Mais je sais que rien n'est impossible, et je garde sans faille mon optimisme! 

Quelques minutes plus tard, je salue Georges, et prends conscience que le voyage va véritablement débuter maintenant. J'ai le sourire plein les dents, et la liberté vibre en moi jusque dans la moindre petite cellule de mon corps. 

               Dès ma sortie, je suis plongée dans une lumière solaire intense. Tout est plus puissant : le bruit, la foule, la température, les odeurs. Je vois écrit sur un petit écriteau mon nom et prénom. Je comprends que Bhim m'attend. J'arrive jusqu'à lui, et je suis accueillie par un magnifique collier de fleurs orangées fait de soucis (nom français de la fleur).

             Quelques minutes plus tard, je suis installée sur le siège arrière d'un taxi népalais qui m'amène jusqu'à l'Hôtel UTSE à THAMEL. Je découvre la conduite sportive et folle des népalais. Mon coeur est serein, tous mes sens sont en éveil!

             Quelques heures plus tard : "Introduction immersive dans les rues de Katmandou". Partie seule pour une première visite de quartier, je me sens projetée dans un univers fondamentalement différent du mien. Ne pas comparer est sans doute la meilleure façon de découvrir un pays comme celui-ci. Je me sens profondément étrangère, emportée par un flot d'énergies sensitives et de marée humaine : les rues sont bondées, la foule se mélange aux motos, scooters, le bruit, les odeurs de viandes, d'épices, d'encens, les chiens, les pigeons, les couleurs, la pollution, la poussière, les détritus omniprésents., les nombreux temples et stupas... Mon esprit est bousculé, des tonnes d'informations me viennent, je vibre!

Dès lors que je retourne dans ma chambre d'hôtel, je me sens vidée, épuisée, mais tellement à ma place dans ce que je m'apprête à vivre. 

             La soirée est plus calme. Je reste manger dans cet hôtel où je me sens comme dans un petit cocon. Je médite, j'écris ces quelques lignes. J'ai appris qu'aujourd'hui et pour les 15 jours qui vont suivre, le Népal est en fête : durant ce festival, on célèbre la déesse Durga, associée à la terre-mère, à la victoire du bien sur le mal. Des offrandes, des prières sont faites chaque jour pour mettre à l'honneur le vivant (les récoltes, les gens, les vieillards, les animaux, les voitures....). Dans les rues, on fête et on espère l'abondance, la fortune.

              Moi je sais que l'abondance et la fortune sont en nous. La plus grande richesse se trouve dans notre capacité à nous ouvrir au monde, à l'autre, à soi. 

Gratitude pour cette magnifique immersion!

 


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