ArboleSens
"Sur les chemins de l'Être" Itinérance d'un voyage intérieur

Courage, partons!


                  Le 9 Octobre, 

          Comme nous l'avions programmé hier soir avec Mohan, nous quittons ce lieu absolument horrible pour rejoindre BENSISAHAR dans la journée. L'idée étant de prendre le bus pour POKHARA, et débuter le circuit des Annapurnas dans le sens inverse. J'appréhende déjà de ré-escalader la coulée de boue de la veille, seul chemin possible, semblet-il. 

            Je me lève donc un peu fébrile, et toujours réticente à retrouver l'humidité de mes vêtements. Pour la troisième journée consécutive, j'enfile mes chaussures mouillées et pleines de boue. Mon ampoule n'est pas très belle à voir, mais je la camouffle comme je peux. 

          Par chance, Mohan me fait escalader un petit sentier contournant le glissement de terrain. En redécouvrant le lieu stratégique, je me dis vraiment que c'était trop dangereux. 

            Nous arrivons aux alentours de 7h30 à THAL, et attendons la GIP. Tout comme le bus, les horaires restent très floues, et l'imprévisible est prévisible. 

Pense-bête après plusieurs jours d'expérimentation : Au Népal, "bientôt" ne veut rien dire, 2h comprenez plutôt 6 ou 9, quand un népalais souris, ça ne veut pas dire que tout est sous contrôle. Si vous voyez un népalais prier dans un bus, alors faites de même car le danger est bien présent. Une chambre avec un robinet d'eau froide, c'est "luxe" comme me dit Mohan.  J'ajoute que les népalais roulent à gauche. Normal, ne pas s'étonner si, pendant des kilomètres, et dans les virages, ils empruntent la voie de  droite et celle du milieu, en freinant vivement pour éviter les faces à faces. Ah oui, j'oubliais ! Au Népal, ils achètent leur permis, ils ne la passent pas.

         Ok, je pense avoir intégré un certain nombre de codes concernant le fonctionnement népalais. Je suis prête à continuer le voyage...

          La GIP arrive donc au bout d'une heure d'attente, que nous passons devant un black tea. Nous étions 9 dans l'habitacle, autant sur le toit. Après 2h30 de remous et de secousses, nous arrivons enfin à BENSISAHAR, où nous prenons notre déjeuner. Ce sera pizza (marre du curry!). Nous mangeons dans un "Burger station". Je profite des toilettes à peu près propres pour me laver les mains et le visage. Je ne sais pas vraiment la tête que j'ai, mais je doute que je sois fraîche et rayonnante!

          Ici, étonnamment, il fait très chaud, mais l'air est toujours humide. J'en profite d'être connectée à la wifi pour appeler ma petite famille. Je les rassure, tout va bien. 

            Par chance, nous trouvons un bus local pour nous amener à DUMBRAY (à 2h de route), enfin 4, bien évidemment. Les routes sont très difficiles d'accès, et les arrêts pour remplir le bus se multiplient. Too much!! Il ne faut pas être claustro. Il y a les bruits, les odeurs, la chaleur la pollution, les gens qui crachent et ceux qui mangent des chips au curry...

            Dès notre arrivée, un taxi nous sollicite pour nous emmener à POKHARA.  Mohan hésite, j'insiste pour monter plutôt que d'enchaîner un autre bus. Vaincu, il accepte de monter. 

             Après 3h de route, faite de bosses et de nid de poule, à l'arrière d'un monospace vieillissant, nos gros sacs sur les genoux, j'entends un bruit étrange, dans le coffre. Je regarde Mohan, lequel me dit : il y a des poules enfermées dans le coffre. Nous sommes donc 8 dans la voitures, et des poules. Ok, c'est le Népal! 

             Enfin nous arrivons à Pokhara en milieu de soirée. Il fait nuit, je suis claquée, et je découvre ma chambre de ce soir, avec une douche (froide).. Je suis quand même très contente. Alors que je file sous le jet d'eau froide, je remarque une blatte traverser le seuil de la porte, puis deux. Ok, c'est le Népal! Après tout, ça existe aussi en France!

               Voilà... la journée s'achève. Je sens que mon petit confort d'occidental est inexistant et un peu malmené, mais ça je le savais. Je prends conscience aussi que ma famille est un vrai soutien pour moi. C'est rassurant. J'ai besoin de me parler tout haut, d'écrire pour libérer. Tout ça c'est ok!

Mon corps est un peu douloureux, mais peut-être que cette journée de transport, a permis de mettre au repos mes deux genoux. Et ça, c'est une bonne chose pour la journée de demain. 

Sur ces belles paroles, belle nuit.


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